[ Article publié le : 02/03/2017 ]
Dans le premier cas, cela vous assure une plus grande liberté de choix et de construction.
Votre maison est simplement soumise aux règles d’urbanisme et de construction de la commune, consultables en mairie. Celles-ci peuvent cependant limiter l’utilisation du terrain. Vous demanderez alors à la mairie de vous délivrer un Certificat d’Urbanisme qui vous précisera entre autre : les règles de servitudes, les règles de mitoyenneté, le coefficient d’occupation des sols (COS qui définit la surface constructible sur la parcelle).
Cette parcelle peut ne pas être viabilisée. Dans ce cas, vous devez prévoir les frais de raccordement à l’eau, à l’électricité et à l’assainissement. Concernant la nature du sous-sol, vous aurez la charge de l’expertise.
En lotissement, vous bénéficiez de certains avantages mais les règles d’urbanisme peuvent être plus strictes et plus contraignantes. Le cahier des charges peut vous imposer un sens de faîtage des toitures, des couleurs de volets, certains matériaux, le type de plantations, etc… Mais ces parcelles sont livrées bornées, équipées et raccordées aux réseaux (viabilisées). La nature du sous-sol aussi est garanties. Le lotisseur se charge d’obtenir les autorisations et attestations nécessaires, qu’il doit être en mesure de vous fournir bien évidemment.
Quoi qu’il en soit, dans les deux cas de figure, n’hésitez pas à discuter avec les voisins pour connaître les avantages et les inconvénients des alentours. Prenez aussi le temps de venir constater l’ambiance, l’ensoleillement, l’animation autour du terrain… et visitez les lieux à différents moments de la journée et de la semaine pour vous assurez que vous vous y sentirez bien.